Ma famille afghane / Les Enfants du Paradis / Chartres / 14 mars / 20 h.

Quand :
14 mars 2022 @ 20 h 00 min Europe/Paris Fuseau horaire
2022-03-14T20:00:00+01:00
2022-03-14T20:15:00+01:00
Où :
CHARTRES - Les Enfants du Paradis
13 place de la Porte-Saint-Michel
Coût :
9,80 € hors réductions
Contact :

Logo lumineux Les Enfants du paradis

 

Michaela Pavlátová [Photo Aerofilms]

La réa­li­sa­trice Michaela Pavlátová [Photo Aerofilms]

 

Question à la réa­li­sa­trice [Extrait du dos­sier de presse]

 

Qu’est-ce qui vous a don­né envie 
d’adapter Frista de Petra Procházková ?

Pour moi, le roman de Petra Procházková est
une œuvre extra­or­di­naire et profondément
humaine où l’auteur, en s’inspirant de son
propre par­cours, a su trans­po­ser, avec un regard
empreint d’une incroyable empa­thie, les
efforts des femmes afghanes pour vivre libres
dans l’Afghanistan post-Talibans. Je condamne,
tout comme Petra, les vio­lences infli­gées aux
femmes der­rière les murs de leurs foyers et toute
vio­la­tion de leurs droits. Cette situa­tion initiale
des femmes afghanes décrite dans le roman
me met mal à l’aise, en tant qu’européenne,
et me semble inac­cep­table et condamnable.
Grâce à son regard sin­gu­lier, Petra envisage
ce monde de l’intérieur et témoigne d’une
sen­si­bi­li­té pal­pable. Il s’agit d’êtres humains,
de chair et de sang, tous dif­fé­rents et singuliers,
qui vivent en Afghanistan. Même dans un
enfer aus­si banal soit-il, les femmes peuvent
vivre un véri­table et grand amour, de petites
joies et de grands cha­grins qui méritent
notre atten­tion. Petra aime ses héroïnes et les
com­prend, même lorsqu’elles sont dans des
situa­tions qu’elle désap­prouve. Elle comprend
ces femmes, celles qui se battent comme celles
qui se sou­mettent. Elle sait aus­si plon­ger dans
l’âme des per­son­nages mas­cu­lins, cer­ner leur
com­por­te­ment « machiste » et leur capa­ci­té à
aimer et à pleu­rer. On peut condam­ner une
socié­té, dont la reli­gion et la poli­tique diffèrent
des nôtres, et dont le com­por­te­ment des
indi­vi­dus et des groupes s’éloigne de notre
modèle, mais dès lors qu’on s’intéresse à l’âme
des êtres humains, à leurs rela­tions familiales
et à leur quo­ti­dien, on com­prend mieux leurs
dif­fé­rences.
La pro­ta­go­niste, forte et ambigüe, m’intéresse
énor­mé­ment. C’est essen­tiel­le­ment pour elle
que j’ai choi­si de racon­ter l’histoire de MA
FAMILLE AFGHANE