Nadejda / Studio-théâtre / Mainvilliers / 23 et 25 septembre — 20 h. 30 / 26 septembre — 18 h.

Quand :
23 septembre 2020 @ 20 h 30 min – 26 septembre 2020 @ 19 h 30 min Europe/Paris Fuseau horaire
2020-09-23T20:30:00+02:00
2020-09-26T19:30:00+02:00
Où :
MAINVILLIERS - Studio-théâtre
aile droite de la Mairie
Coût :
15 € / Mainvillois : 10 € / Étudiants et chômeurs : 5€
Contact :
Compagnie Jacques Kraemer
02 37 28 28 20 ou 06 77 82 80 75

Ce spec­tacle vise à faire connaître une fabu­leuse his­toire vraie : 
- Celle d’un des plus grands poètes russes du XXème siècle que les Staliniens vou­lurent éra­di­quer défi­ni­ti­ve­ment ain­si que son œuvre. 
- Celle de sa femme Nadejda qui sau­va les poèmes de son mari de la des­truc­tion et de l’oubli en les appre­nant par cœur.
« Par cœur », jamais l’expression n’aura son­né d’aussi émou­vante façon.
Notre œuvre scé­nique, petite dans sa forme, forte dans son ambi­tion, se veut hom­mage à un poète de génie (le Poète, avec majus­cule, comme l’appelle Chalamov dans un de ses récits de la Kolyma consa­cré à la mort de Mandelstam), et à une femme d’une trempe excep­tion­nelle, comme le fut sa grande amie Akhmatova.

Le texte du spec­tacle est com­po­sé de poèmes et de proses : 
d’Ossip Mandelstam,  en par­ti­cu­lier des extraits  des Nouveaux Poèmes 1930–1934 (éd. Allia), des Cahiers de Voronej 1935–1937,  et de proses diverses…
d’extraits  de Contre tout espoir,  témoi­gnage de Nadejda Mandelstam publié pour la pre­mière fois aux Etats-Unis, en 1970. 
Le pro­logue et l’épilogue du spec­tacle sont de Joseph Brodsky (poète russe, 1940–1996, Prix Nobel de littérature).

Les musiques de tran­si­tion sont de György Ligetti (Concerto pour vio­lon­celle et orchestre, enre­gis­tré en 1969). Ligetti, né en 1923, d’origine juive, vic­time du « numé­rus clau­sus »,  quit­ta  la Hongrie en 1956 lors de l’invasion par les chars sovié­tiques. Mort en 2006, il est un des grands com­po­si­teurs du 20ème siècle.
On enten­dra aus­si, avant et après le poème « Arménie », une musique popu­laire armé­nienne du 4ème siècle.

Cette œuvre scé­nique de Jacques Kraemer en col­la­bo­ra­tion avec Aline Karnauch — qui inter­prète le rôle-titre — , appuyée sur les textes de Nadejda Mandelstam et les poèmes d’Ossip Mandelstam, a consti­tué une décou­verte bou­le­ver­sante pour les spec­ta­teurs, dont cer­tains, n’en dou­tons pas , ne vou­dront pas rater la reprise. Le spec­tacle est l’occasion de révé­ler  une Résistante d’une trempe excep­tion­nelle, Nadejda, à laquelle on doit le sau­ve­tage de la mémoire du grand Poète dont  les Staliniens entre­prirent d’éradiquer l’œuvre.
« Nadejda »  forme évi­dem­ment dip­tyque avec le « Fondane » : il s’agit de faire revivre  deux par­mi les plus grands poètes du 20ème siècle, assas­si­nés par les sys­tèmes totalitaires.
N’a‑t-on pas dit : qui oublie son pas­sé est condam­né à le revivre !
« … ses poèmes qu’elle se réci­tait toutes les nuits pour le cas où ils seraient décou­verts par les Furies armées d’un man­dat de perquisition… » 
Joseph Brodsky

 

Nadejda Ph Kr Bougie

 

NADEJDA
Une œuvre scé­nique de Jacques Kraemer
En col­la­bo­ra­tion avec Aline Karnauch 
Appuyée sur les sou­ve­nirs de 
Nadejda Mandelstam (« Contre tout espoir »)
Et les textes de
Ossip Mandelstam (poèmes et proses)

Avec Aline Karnauch et Jacques Kraemer