À mots couverts / Les Enfants du Paradis / Chartres / 17 juin / 19 h. 30

Quand :
17 juin 2024 @ 19 h 30 min Europe/Paris Fuseau horaire
2024-06-17T19:30:00+02:00
2024-06-17T19:45:00+02:00
Où :
CHARTRES - Les Enfants du Paradis
13 place de la Porte-Saint-Michel
Coût :
10,10 € hors réductions
Contact :
AERéSP 28 - Collectif Accueil des exilés et régularisation des Sans-Papiers

Logo lumineux Les Enfants du paradis

 

Les images du Rwanda d’aujourd’hui sont inves­ties par les sou­ve­nirs des déte­nues. C’est l’histoire du géno­cide qui s’écrit à tra­vers elles et nous aide à com­prendre com­ment des femmes « ordi­naires » ont rejoint les rangs des tueurs.

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Biographie de la réa­li­sa­trice et du réalisateur

Alexandre Westphal, réalisateurAprès un cur­sus uni­ver­si­taire en phi­lo­so­phie et en socio­lo­gie, Alexandre Westphal étu­die les métiers du docu­men­taire en 2009 à l’université Paris 7. Il y fait la connais­sance de Violaine Baraduc, avec laquelle il écrit et réa­lise À mots cou­verts, son pre­mier long métrage docu­men­taire. Travaillant par ailleurs comme mon­teur (fic­tion et docu­men­taire), il a depuis réa­li­sé deux films : : Ciriaco ou l’étroit che­min du retour et L’Écrivain et son double. Ses trois films témoignent de l’intérêt qu’il porte aux ques­tions rela­tives à la mémoire, à l’histoire, aux assi­gna­tions iden­ti­taires, et à la for­ma­li­sa­tion d’un récit.

Violaine Baraduc, réalisatrice

Docteure en anthro­po­lo­gie sociale et visuelle, Violaine Baraduc a consa­cré sa thèse à l’implication des femmes dans le géno­cide com­mis contre les Tutsi rwan­dais. Son tra­vail se construit autour des mêmes thèmes et pré­oc­cu­pa­tions qu’Alexandre. Elle avait réa­li­sé son pre­mier film sur une jeune bur­ki­na­bè cher­chant à s’émanciper des contraintes pesant sur les femmes nées dans des familles rurales et conser­va­trices en allant se faire enga­ger comme bonnes dans les familles de la capi­tale, au risque de s’éloigner de leurs tra­di­tions et de leur iden­ti­té eth­nique, reli­gieuse ou régio­nale (Ouaga, c’est pas for­cé !).
Dans leurs pro­jets res­pec­tifs, Alexandre et Violaine inter­rogent la mémoire et la mul­ti­pli­ci­té des récits pos­sibles pour un seul et même évé­ne­ment. Mais deux thèmes se dégagent sys­té­ma­ti­que­ment : les trans­for­ma­tions de la socié­té obser­vée et les res­sources dont dis­posent leurs per­son­nages ou inter­lo­cu­teurs pour s’y adap­ter. Ils démarrent actuel­le­ment un nou­veau film sur le retour des femmes géno­ci­daires rwan­daises à la com­mu­nau­té, pro­vi­soi­re­ment inti­tu­lé Les Voisines.