Atelier de conversation / Enfants du Paradis / Chartres / 31 mai 2018 / 20 h.
Enfants du Paradis
“Atelier de conversation”
Un film de Bernard Braunstein (2018)
Présentation du documentaire
Dans la Bibliothèque publique d‘information, au Centre Pompidou à Paris, des personnes venant des quatre coins du monde se rencontrent chaque semaine, dans l‘Atelier de conversation pour parler français. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d‘affaire, les étudiants insouciants croisent les victimes de persécutions politiques. Malgré leurs différences, ils partagent des objectifs communs : apprendre la langue et trouver des allié(e)s et des ami(e)s pour pouvoir (sur) vivre à l‘étranger. C‘est dans ce lieu rempli d‘espoir où les frontières sociales et culturelles s‘effacent, que des individus, dont les routes ne se seraient jamais croisées, se rencontrent d‘égal à égal.
Bande annonce suivie d’une interview du réalisateur
Quelques avis sur le film
Le Parisien, Marine Quinchon
Il s’agit au moins autant d’écouter que de s’exprimer, et le réalisateur filme en gros plan les réactions des étrangers qui reconnaissent leurs états d’âme dans ceux de leurs voisins de chaise. Il y a des moments de grâce, d’autres qui nous interrogent.
Le Monde, Murielle Joudet
Si, parfois, la polémique enfle sur des sujets délicats, l’atelier est surtout une parenthèse chaleureuse où se confier, un havre de paix planté au milieu d’une ville qui se montre parfois inhospitalière.
ATD-Quart monde, Bella Lehmann-Berdugo
Il y a des fous rires -« non les Chinois ne sont pas plus des mangeurs de chien que les Français de cheval », il y a des différends sur les religions (vifs échanges), de l’émotion aussi. La solitude, le désarroi affleurent parfois. Parler s’avère thérapeutique. Certains sont là pour se faire des amis. Beauté des visages et regards attentifs les uns aux autres : une boulangère japonaise, un calligraphe irakien, une jeune mariée américaine, tous s’écoutent avec empathie. Ici en tout cas, en toute simplicité, les frontières sociales et culturelles s’effacent dans une rencontre d’égal à égal.
Télérama, Cécile Mury
Un beau voyage immobile.