Il reste encore demain / Le Rex / Nogent-le-Rotrou / 8 mars / 20 h. 30
26 place du 11-Août
“Il reste encore demain”
(C’è ancora domani)
Un film de Paola Cortellesi (2023)
Synopsis
Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
La bande annonce
L’avis de Stefano Palombari (site L’Italie à Paris)
Dès sa sortie au cinéma, le film a enchaîné les records. En Italie, C’è ancora domani est champion de recettes avec plus de 5 millions d’entrées.
Le succès du public et de la critique de certains films demeure à mes yeux inexplicable. Concernant Il reste encore demain, il y a des raisons objectives : un sujet dans l’air du temps, un scénario original et bien ficelé, le jeu impeccable des acteurs… et surtout la réalisation. Ce qui surprend d’emblée est la maîtrise de la caméra. Un premier film montre souvent d’évidentes faiblesses dans la réalisation. Des petits défauts dus à l’inexpérience. Mais là, je dois dire qu’il n’y a rien de perceptible. Tous les acteurs sont très bien dirigés, crédibles, spontanés avec une mention spéciale pour l’époustouflant Valerio Mastandrea que nous sommes habitués à voir dans des rôles plus légers. Les dialogues sont rapides, spontanés, souvent drôles. Le film, entièrement en noir et blanc, oscille entre les rires et les larmes… Deux heures qui filent et qu’on voudrait retenir.