Une Seconde Femme / CinéCentre / Dreux / 25 novembre / 20 h.
5 esplanade du Champ-de-Foire
“Une Seconde Femme”
Un film d’Umut Dağ (2012)
Suivi d’un débat avec Karima Bellamine et Marie Bossard du CIDFF
Présentation du film
Fatma vit à Vienne avec son mari, Mustafa, et leurs six enfants. Depuis toutes ces années, elle essaie de préserver les traditions et le prestige social de leur famille d’immigrés turcs.
Ayse, une jeune fille de 19 ans est choisie dans un village en Turquie pour officiellement épouser leur fils et se joindre à la famille.
La réalité est toute autre ; en secret, parce que Fatma l’a décidé, Ayse est promise au père, en tant que seconde épouse.
Dès lors, une relation de confiance et de complicité va se développer entre les deux femmes.
Mais cet événement va mettre en péril l’équilibre de toute la famille, qui devra faire face au regard de la communauté et à de nouvelles difficultés…
La bande annonce
Quelques avis sur le film
Le Monde, Jacques Mandelbaum
Attentif à mille détails qui sonnent terriblement juste, aux antipodes du prêchi-prêcha politiquement correct, ce film est manifestement réalisé par un cinéaste qui sait de quoi il retourne, et qui ouvre avec intelligence et talent à la complexité de son sujet.
Le Parisien, Pierre Vavasseur
Ce premier long-métrage d’un cinéaste issu d’une famille d’immigrés turcs installe sa force d’image en image, jusqu’à tourner à la tragédie antique avec des ingrédients modernes. Parfaitement interprété, “Une seconde femme” témoigne des ravages causés par des traditions dépassées face à l’évolution des sociétés.
Cahiers du Cinéma, Nicolas Azalbert
“Une seconde femme” pourrait être un brûlot contre les traditions archaïques (…), une critique sociale du matriarcat ou encore une dénonciation de la polygamie. Si le film évite tous ces écueils, c’est qu’il a l’intelligence de toujours maintenir un coup d’avance sur son spectateur, créant chez lui un besoin de comprendre plus que de juger.
Critikat.com, Carole Millerili
Avec une attention particulière au filmage des visages, souvent saisis en gros plans et en longue focale, Umut Dag dresse le portrait habile d’une tribu de femmes dont les relations fusionnelles peuvent les mener jusqu’à une violence extrême.