Calendrier
Après la manifestation du 23 novembre au départ des Oriels et le film "No Other land" à Chartres, une nouvelle action de soutien aux peuples palestinien et libanais est prévue au départ des Bâtes le 14 décembre, à Dreux.
Un détricotage des représentations sexistes autour du célibat des femmes
À l'origine de cette conférence gesticulée, il y a le constat d'une insatisfaction. Ça a commencé par des larmes, celles qui coulent de se sentir et de se voir seule. Puis ça s'est transformé en colère. Celle qui naît de l'injustice, celle qui donne envie d'un coup de pied dans la fourmilière, celle qui permet de créer. Vient alors le désir de mettre de la lumière sur un sujet pas vraiment à la mode : le célibat des femmes.
S'en est suivi un tas de questions tant personnelles que politiques: Pourquoi ai-je toujours voulu être une princesse ? Pourquoi malgré mes efforts n'ai-je pas rencontré de prince ? Pourquoi la plus belle chose que l'on me souhaite, c'est de trouver l'amour ? Pourquoi ai-je peur de finir mes jours seule ? C'est quoi être seule d'ailleurs ? Alors, j'ai lu. J'ai écouté. Des femmes surtout. J'ai pris des notes, compris des choses, tissé des fils et peu à peu changé de point de vue sur ces "mégères" qu'on nomme vieilles filles, sorcières ou Catherinette. Je tente de détricoter, avec humour le plus souvent, les préjugés que l'on porte sur les femmes célibataire qui servent avant tout à cultiver la peur et à nous rendre docile.
Cette conférence gesticulée propose un regard féministe sur un vécu partagé par un grand nombre de femmes. Elle détricote une construction sociale genrée qui voudrait nous enfermer dans la représentation d'un épanouissement exclusivement au travers du couple et de la maternité. Ce spectacle, c'est chercher à comprendre plutôt qu'à culpabiliser, à politiser plutôt qu'à individualiser, partager plutôt qu'isoler, jouer plutôt que pleurer.
C'est aussi des paillettes en l'air avec l'espoir de bouger nos représentations. C'est enfin un cri d'amour à toutes mes sœurs.
Dans notre département, l'appel national (ci-dessous) est relayé par l'AERéSP 28 avec un rassemblement devant la Préfecture le 18 décembre à 15 h.
18 DÉCEMBRE - JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S
LE RACISME D'ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME :
OÙ QUE L'ON SOIT NÉ·E, SOLIDARITÉ !
Contre le racisme d'État nous appelons à la désobéissance civile, la résistance et la lutte !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c'est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d'arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s.
Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes.Ne soyons pas invisibles. N'acceptons pas d'être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l'égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu'un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d'une famille, l'hébergement et la scolarisation des mineur.es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu'un lieu de travail ou un lieu d'étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L'immigration n'est pas le problème. Faire croire cela c'est développer la violence et les inégalités. C'est désigner les migrant·e·s, les enfants de migrant·e·s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l'ennemi ». C'est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C'est masquer les véritables causes, s'éloigner des solutions : la justice et l'égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d'êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur·e·s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l'existence des centres de rétention, prisons pour étranger·e·s.
Nous refusons la criminalisation des immigré·e·s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l'État qui ouvre la porte au fascisme.e et le fascisme !
Du 14 au 18 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, faisons masse, faisons classe
- pour l'égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
- pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
- pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l'application de la loi de réquisition et l'abrogation de la loi Kasbarian-Bergé
- pour l'accès de toutes et tous à la santé et à l'école
- pour l'abrogation de la loi Darmanin, de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
- pour la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l'égalité et la fin du colonialisme de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail et d'étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !
À l'appel initial de la MARCHE DES SOLIDARITÉS et 17 collectifs de sans-papiers, mineur.e.s isolé.e.s en lutte et femmes en lutte : CISPM, Collectif AutonoMie Toulouse, Collectif BinKadi Marseille, Collectif Combat pour l'Hebergement 93, Collectif des jeunes du parc de belleville Paris, Collectif des jeunes mineur.e.s en recours Bois Blanc Lille, Collectif YapasMIEux Clermont Ferrand, CPS 17ème St-Just, CSP 59, CSP 75, CSP 76, CSP 93, CSP 95, CSP MERH76, CSP Montreuil, Droits Devant!, Gilets Noirs
Et 282 organisations locales, régionales et nationales dont l'AERéSP 28.