Calendrier
L'association caritative Human Appeal née au Royaume-Uni, organise un repas caritatif le 26 octobre à Dreux chez Fidan. Ce sera l'occasion de récolter des fonds pour aider les victimes palestiniennes. Imane Maarifi, infirmière française qui a séjourné à Gaza et aidé bénévolement à Kahn-Younis, apportera son témoignage. Elle avait été arrêté brièvement en France début septembre. (voir le communiqué de l'AFPS)
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La journée d'action pour sauver l'Hôpital public et notre système de santé a été fixée au mardi 29 octobre par l'intersyndicale de la santé CGT FO SUD-Solidaires et UNSA.
Dans notre département l'appel est relayé par la CGT-Santé et Action sociale et FO-Services publics et de santé. Les deux organisations ont fixé un rassemblement entre 14 et 15 heures devant l'antenne départementale de l'Agence régionale de santé (ARS).
Nous conseillons aux habitant·e·s d'aller soutenir ces personnels qui se battent aussi pour les usager·e·s.
L'intersyndicale nationale a lancé une pétition dont voici le texte :
NOUS VOULONS UN «ÉLECTRO CHOC» POUR SAUVER L'HÔPITAL PUBLIC ET NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ ET D'ACTION SOCIALE !
Cela fait des années que nous tirons la sonnette d'alarme. L'hôpital public et plus largement les établissements du sanitaire, du social et du médico-social qui composent notre système de santé et de protection sociale craquent de toute part. Ces secteurs d'activités ne tiennent que grâce à l'engagement et au haut niveau de qualification des personnels qui exercent au quotidien leurs missions avec de moins en moins de moyens à disposition. Pendant la pandémie du COVID 19, nous avons été applaudis. 4 ans plus tard, force est de constater que l'abandon de l'hôpital public et de notre système de santé perdure. Alors que notre système de santé figurait parmi les meilleurs du monde, nous sommes désormais contraints de plus en plus souvent de faire le tri des patients faute de place. Des milliers de personnes ou malades subissent des pertes de chance préjudiciables pour leur santé, car ils ne bénéficient pas toujours de soins adéquats en raison d'un déficit de prise en charge. Aujourd'hui dans notre pays, on peut mourir sur des brancards dans nos services d'urgences. Nous ne pouvons pas accepter cette situation indigne et insupportable. Dans ce cadre, le futur Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2025 revêt une importance cruciale. Il faut un plan d'envergure et pérenne pour l'hôpital public, et plus largement pour tous les secteurs de la santé et du social. Dans un premier temps, il convient de reprendre le déficit de plus de 2 milliards en 2024 qui asphyxie l'hôpital public. Pour 2025, il faut au minimum une augmentation conséquente du financement des établissements de santé qui répond aux besoins de la population et à l'amélioration des conditions de travail des personnels. Il est aussi nécessaire de revaloriser de 6 à 10 % l'ONDAM 2025, a minima, et de mettre fin au système délétère de tarification à l'activité, conformément à l'engagement du Président de la République tenu en janvier 2023. La pénurie de personnel médical générée par le numerus clausus peut être enrayée en planifiant et en finançant dès maintenant l'augmentation massive de l'offre de formation de médecins, de sages femmes, mais aussi de personnel paramédical, d'infirmières, d'aides- soignantes, etc. pour mettre fin aux cadences infernales de travail et aux glissements de tâches qu'ils subissent. L'emploi et les ratios d'encadrement patients, résidents doit être augmenté pour améliorer la qualité de la prise en charge de la population. Alors que les augmentations issues du Ségur se sont, pour partie, évaporées à cause de l'inflation, il faut rouvrir un chantier d'amélioration des salaires, des carrières et des conditions de travail pour l'ensemble des professionnels.
Notre système de Santé et de protection sociale, tant envié à l'étranger, faisait notre renommée au niveau international. Ne l'abandonnons pas et ne le laissons pas dépérir. Parce qu'il sauve des vies et prend soin de la population, il fait partie de nos biens les plus précieux. Cela doit devenir une vraie priorité nationale.
Nous sommes personnels soignants, ouvriers, administratifs, techniques, de direction, éducatifs ou usagers, résidents, patients etc. Chacun et chacune, nous appelons solennellement les députés, les élus, le gouvernement, le Président de la République à prendre très au sérieux cet appel. A partir du 29 octobre et jusqu'à ce que nos revendications soient prises en compte dans le débat budgétaire, nous allons agir chacune et chacun à notre échelle, car nous savons que c'est le seul moyen d'être entendus, et multiplier les actions les prochaines semaines.
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Pour signer cette pétition suivez ce lien ou flashez le QR code : https://www.change.org/p/sauvons-l-hopital-public-et-notre-systeme-de-sant%C3%A9-et-d-action-sociale?
[caption id="attachment_26742" align="alignright" width="255"] Boris Lojkine[/caption]
"L'histoire de Souleymane"
Un film de Boris Lojkine (2024)
Ce film avait été présenté le 4 septembre, en avant-première, par Ciné-Clap
Résumé
Après avoir fui la Guinée, le jeune Souleymane tente de trouver asile en France. Sans-papiers et sans argent, il se débrouille comme il peut à Paris, en travaillant comme coursier à vélo pour un service de livraison de repas, dans des conditions épouvantables. À 48 heures de son entretien de demande d'asile, Souleymane n'est pas prêt...
La bande annonce
Un avis sur le film
L'histoire de Souleymane - et le titre a un double sens - est une plongée très sincère et très réussie dans les galères de ces livreurs à vélo qui font désormais partie de notre paysage urbain. Ils sont filmés comme on les vit : au cœur de la ville, courant contre la monte, parfois sous la pluie et sans beaucoup de reconnaissance. Boris Lojkine parvient à nous faire partager leur stress. Et l'on se prend à vouloir protéger Souleymane, l'aider dans une jungle que nous ne maitrisons pas, dont nous ne connaissons aucun code. Etranger dans notre propre ville.
Il parvient même à ne pas être démonstratif quand les ennuis s'accumulent pour Souleymane, seulement humain, humain et très émouvant. Et cette bonne distance est évidemment un des points forts de sa réalisation. Un autre atout du film tient à son interprète, Abou Sangare, mécanicien à la ville, qui tient ici son premier rôle et porte tout le film.
Véronique Le Bris, site CINE WOMAN
"Bienveillance paysanne"
Un film de Oliver Dickinson (2023)
Présentation du documentaire
Algues vertes, gaz à effet de serre, déforestation, recul de la biodiversité, réchauffement climatique… Et tant d'autres maux imputés à l'élevage ! L'animal de ferme, notre bienfaiteur nourricier, serait-il devenu l'ennemi numéro 1 de la vie sur terre ? Le documentariste Oliver Dickinson a voulu le vérifier en parcourant la France à la rencontre d'éleveurs et d'éleveuses adeptes de pratiques vertueuses. Ils et elles ont choisi de replanter les arbres et de développer d'ingénieuses collaborations animales pour laisser une empreinte plus douce et contribuer à la sauvegarde de notre planète.
La bande annonce
L'avis du comité de sélection du festival Alimenterre
[caption id="attachment_27238" align="alignright" width="180"] Oliver Dickinson[/caption]
Ce film est un bel hommage au métier de paysan et de paysanne. A travers différents exemples français d'élevages respectueux du vivant, il montre l'importance des animaux dans l'équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée. L'intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l'environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agroforesterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées. Ce documentaire permet d'ouvrir les débats sur la question de l'élevage, ici et ailleurs : problème ou solution face à l'érosion de la biodiversité, au changement climatique et à la désertification ? Le message est positif et laisse entendre qu'il est possible de produire différemment.
Orgères-en-Beauce
"Trainée de poudre"
Un film de André Chandelle et Patrick Remacle (2024)
Présentation du documentaire
La crise du secteur agricole touche de plein fouet le secteur laitier. La fin des quotas a mécaniquement entraîné une surproduction qui influence, à la baisse, le prix payé à la ferme. Ce qui fait l'affaire des industriels du secteur qui exportent de plus en plus leur surplus, notamment le beurre dont le prix à la tonne a doublé en quelques années. Les matières grasses extraites, il reste une poudre sèche que les industries ont réussi à valoriser. Depuis quelques années, elles ré-engraissent ces résidus de poudre de lait avec de l'huile de palme et inondent à bas prix les pays africains. Les producteurs locaux sont pénalisés et cette poudre, ce « faux lait » fragilise un peu plus les sociétés locales. Des personnes se battent pour changer ce système mortifère qui appauvrit les producteurs et productrices d'Europe et d'Afrique. Belgique, France, Sénégal, Burkina Faso, « Traînée de poudre » nous emmène sur la route de ces personnes face à cette mondialisation destructrice.
La bande annonce
Les réalisateurs
[caption id="attachment_27526" align="alignright" width="304"] Patrick Remacle, André Chandelle[/caption]
André Chandelle
André Chandelle s'est formé comme réalisateur à l'Institut des Arts de Diffusion (Belgique). Au début des années 80, il entre à la RTBF (Radio télévision belge de la communauté la communauté française de Belgique) comme régisseur. Il débute au centre de production de Liège où il va réaliser plusieurs clips musicaux. Après quelques années, il retourne à Bruxelles. Il fait alors du reportage, puis devient réalisateur de fictions.
Patrick Remacle
Journaliste depuis 1979 dans divers organes de presse et depuis 1988, journaliste à la RTBF tout d'abord à l'émission d'investigation Au nom de la loi et ensuite à L'Hebdo, Patrick Remacle a couvert les guerres de l'Ex-Yougoslavie et celles de Tchétchénie.
Nombreux évènements au cours de cette journée du 10 novembre, entièrement gratuite dont voici le déroulé :
Focus sur deux temps forts artistiques
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Chorale Voix d'ailleurs dirigée par Julia Orcet
"Je choisis les chants en fonction de l'évolution des choristes et de mes envies. je trouve que les chants du monde sonnent bien. Nous avons 65 inscrits à la chorale [...] C'est une chorale polyphonique à 3 voix. j'ai suivi une école de chants, dirigée des chorales, j'ai 20 années d'expérience. J'ai été baignée dedans", rapporte Julia Orcet. Elle dirige la chorale de l'école de musique de Saint Georges sur Eure depuis 3 ans. [Texte et photo, L'Écho, 19 mars 2024)
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Le Chant des partisanes
Balade contée musicale et trilingue (français, lituanien, ukrainien)
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« Vous ne savez pas le bout de mon courage
Moi je sais »
Marianne Cohn (résistante juive allemande assassinée en France) dans le magnifique poème retrouvé dans sa cellule.
C'est ce que propose cette balade contée : mettre en lumière le courage et la force des femmes résistants à l'oppression, à l'occupation, à des situations injustes et inhumaines, en France, en Lituanie, en Ukraine. D'hier à aujourd'hui.
En France, pendant la seconde guerre mondiale, armes à la main ou machines à écrire sous les doigts, porteuses de valise ou fabricantes de faux papiers, les femmes ont occupé tous les postes dans la Résistance.
En Lituanie, dés 1944, pour lutter contre l'occupation soviétique et les déportations mises en place par le régime stalinien, elles prennent les maquis comme les hommes : elles vont dans la forêt avec eux, luttent et se joignent à la guerre civile. On les appellent encore aujourd'hui « Les Frères et Sœurs de la Forêt »
En Ukraine, plus de 60 000 femmes se battent actuellement pour défendre leur pays, en tant que médecins, enseignantes, journalistes, politiciennes et artistes.
Que diraient ces femmes si elles pouvaient se rencontrer ?
Trop souvent, elles ont été ensuite invisibilisées, ou reléguées à la marge de l'histoire : aujourd'hui suivons-les ; écoutons leurs récits.
Le spectacle propose une déambulation trilingue poétique et joyeuse, profonde et forte, qui esquisse les portraits de ces femmes qui résistent aux quatre coins de l'Europe ; de faire dialoguer leurs histoires. Ainsi naît pour le spectateur un voyage sensible, d'hier à aujourd'hui, d'ici à ailleurs, qui met en lumière la résistance au quotidien, et résonne comme un appel à la solidarité et à l'entraide.
L'Hiver sera chaud !
Chanson, théâtre et chœur battant
Le dérèglement climatique… On en entend parler tous les jours… mais quoi faire ? Ça urg'…
Isolé·e à gamberger…
On est bien un peu perdu… on flip'…
Ensemble… On est bien moins perdu… et la flip'
se transforme en niaque !
Alors on s'assoit, on écoute, on réfléchit,
on propose, on s'oppose, on chante ensemble
et on repart avec la volonté, remonté·e comme un coucou, de changer tout ça !
Chaud, chaud, chaud… L'hiver sera chaud !
Du pain sur la planche (bis)
Du vent dans les branches (bis)
Retroussons nos manches (bis)
Y'a du boulot
L'hiver sera chaud
Comment ?
Une agora antique, l'amphi d'une université populaire, une place publique, un arbre à palabres… Pour ce spectacle, le public et les artistes, dans le même espace, côte à côte, dialoguent et s'entremêlent. Les artistes, au milieu et autour du public, solliciteront, à toutes occasions, spectatrices et spectateurs pour les faire chanter, les sonder, leur proposer d'écrire des vers, les faire venir sur scène…
Quoi ?
Du théâtre de rue. Une comédie musicale. Une conférence gesticulée. Un tour de chant. Du stand-up. Du slam. Un cabaret… Un peu tout ça à la fois et alternativement…
De l'énergie, de l'humour, du spectaculaire, de l'indignation, du sérieux, des surprises, du jeu, de l'espoir, des questions, des réponses… Un peu tout ça à la fois et alternativement…
Avec comme matière : des chansons écrites pour le spectacle, des scènes puisées un peu partout : des livres scientifiques, des BD, un extrait du dernier Rapport du GIEC, une prise de parole de Greta Thunberg, une revue de presse...
Par qui ?
7 artistes seront sur scène (mais à Bretoncelles beaucoup plus) pour chanter, jouer, danser, haranguer, chahuter, improviser… seul Mathieu Barbances sera toujours de la partie, pour les autres ce sera à chaque fois une surprise... L'hiver sera chaud ! est créé par un collectif de plus de 30 artistes. En fonction des disponibilités des un·es et des autres la distribution sera à chaque fois différente...
Toutes les idées, et particulièrement venant de la gauche, méritent débat. Ce sera le cas avec la laïcité qu'abordera Iannis Roder dans une conférence organisée par le Parti socialiste d'Eure-et-Loir.
Parallèlement à ses fonctions de Responsable des formations au Mémorial de la Shoah et de Directeur de l'éducation à la Fondation Jean Jaurès, Iannis Roder a publié plusieurs livres dont :
[caption id="attachment_27496" align="aligncenter" width="250"] 2021[/caption]
[caption id="attachment_27497" align="aligncenter" width="246"] 2022[/caption]
[caption id="attachment_27498" align="aligncenter" width="252"] 2024[/caption]
"Alliances terrestres"
Un documentaire de Isabelle Haelvoet (2024)
Après le film, débat en présence de la réalisatrice
Résumé du film :
La lutte locale contre le projet de l'autoroute A69 prévoyant de relier Castres à Toulouse a démarré depuis de nombreuses années. Voilà qu'elle a pris une nouvelle dimension depuis 2021, non seulement en raison des premiers signes concrets de sa construction (usines à bitume, abattage des arbres, démarrage des travaux…) mais surtout en raison de la multiplication des collectifs s'opposant à ce projet d'autoroute…
L'avis d'ATTAC-France
Le documentaire d'Isabelle Haelvoet décrit les différentes formes de luttes engagées contre l'A69 : ZAD, grève de la faim, écoconstruction, le mouvement des écureuils… Le fil du documentaire est déroulé à la fois par les témoignages des habitants et de leurs soutiens mais également par Geneviève Azam (économiste et essayiste), Geneviève Pruvost (sociologue), Claire Dujardin (avocate) qui éclairent cette lutte contemporaine en adoptant une perspective écoféministe. La lecture du livre de Geneviève Azam « Lettre à la Terre et la terre leur répond » se confronte à la réalité des images d'Isabelle Haelvoet, qui suit la lutte depuis ses débuts ainsi que celles capturées par les militants.
« Cette lettre t'est destinée, je m'autorise à t'écrire à toi la terre prolongeant par l'écriture des échanges silencieux, des rêves et des cauchemars, des peurs aussi, des tristesses et des révoltes face à ce qui nous arrive. » (Geneviève Azam)
Conférence
Femmes ukrainiennes
à la reconquête de leur dignité
19 novembre 2024 - 19 h. 30
Foyer d'Accueil chartrain - CHARTRES
12 rue Hubert-Latham Entrée libre
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SEMA-Ukraine, une association de survivantes de violences sexuelles
La SEMA fait entendre la voix des femmes ukrainiennes victimes de violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) à la suite de l'agression armée de la Russie contre l'Ukraine. Elle plaide pour l'éradication des VSBG et pour la protection des droits, des libertés et des intérêts publics des femmes touchées par les VSBG utilisées comme arme de guerre.
Surmonter le non-signalement
La première difficulté à surmonter est le non-signalement de ces violences. Il est dû à la méfiance des survivantes envers les autorités auxquelles elles s'adressent ainsi qu'à l'égard de la qualité de l'assistance fournie. Il s'explique aussi par la crainte d'être stigmatisées au sein de leur communauté, voire de leur famille.
Lutter contre la stigmatisation
SEMA-Ukraine et la Fondation Dr Denis Mukwege travaillent activement avec le gouvernement ukrainien pour augmenter le nombre de cas signalés, en étroite collaboration avec les populations locales. Travaillant à améliorer la qualité des services de soutien disponibles pour les victimes de violences sexuelles, SEMA-Ukraine joue un double rôle : s'assurer que les survivantes puissent s'adresser en toute confiance aux autorités et lutter contre la stigmatisation qui vise les victimes.
Obtenir justice, réparations et sanctions
SEMA-Ukraine a pour objectif à moyen et long terme d'obtenir justice, ce qui inclut des réparations et des sanctions à l'encontre des auteurs des violences sexuelles.
Aussi la documentation des crimes, qui fait défaut dans les zones encore occupées ou récemment libérées, est-elle primordiale.
Contribuer à la rédaction d'une loi
Parallèlement, SEMA-Ukraine contribue à la rédaction d'un texte de loi qui permettra aux victimes d'obtenir une reconnaissance, un soutien et une pension (en réparation des préjudices subis), indépendamment d'une procédure judiciaire. La loi devra définir le statut juridique des victimes de violences sexuelles (viol, grossesse forcée, stérilisation forcée, avortement forcé, prostitution forcée, etc.) liées à l'agression armée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine depuis 2014, ainsi que de leur famille lorsque la victime ayant subi des violences sexuelles est décédée. Elle déterminera la base de la réparation afin de répondre aux besoins immédiats des survivant·e·s de violences sexuelles.
Elle définira, en outre, la base juridique de la création et de la tenue du registre national des victimes de violences sexuelles liées à l'agression armée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine.
Recherche des soutiens dans toute l'Europe
Afin d'obtenir un soutien des alliés de l'Ukraine, une délégation de SEMA Ukraine a rencontré, à Londres, Bruxelles et Paris1 en novembre et décembre 2022, des organisations et parlementaires susceptibles d'appuyer le combat des femmes ukrainiennes victimes de violences. Les demandes d'aide formulées sont de trois types :
- La mise en place d'une collaboration destinée à faciliter le recueil de plaintes des victimes ukrainiennes réfugiées dans les pays européens ;
- Une aide matérielle et psychologique en faveur des victimes des violences sexuelles, qui ont besoin d'être accueillies (souvent avec leurs enfants) non seulement dans des services spécialisés, mais dans des lieux sécurisants et adaptés.
- Et, avant tout, l'assurance que soit soutenue, sur le long terme, la diffusion des informations sur la nature et l'échelle des crimes commis par l'armée russe. Il s'agit de rendre visibles dans l'espace public les survivantes (et survivants) de ces violences, afin qu'elles soient reconnues non comme des victimes, mais comme des combattantes.
La lutte contre le silence qui pèse sur les viols utilisés comme arme de guerre en Ukraine nécessite donc une sensibilisation et une mobilisation à tous les niveaux, de l'opinion publique aux instances gouvernementales, tant en France qu'en Europe.
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- SEMA-Ukraine collabore avec L'Association pour la Défense de la Démocratie en Pologne depuis mars 2022 et, depuis janvier 2023, avec Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre.
[caption id="attachment_27477" align="aligncenter" width="536"] Iryna Dovgan, fondatrice de SEMA-Ukraine[/caption]
"Alliances terrestres"
Un documentaire de Isabelle Haelvoet (2024)
Après le film, débat en présence de la réalisatrice
Résumé du film :
La lutte locale contre le projet de l'autoroute A69 prévoyant de relier Castres à Toulouse a démarré depuis de nombreuses années. Voilà qu'elle a pris une nouvelle dimension depuis 2021, non seulement en raison des premiers signes concrets de sa construction (usines à bitume, abattage des arbres, démarrage des travaux…) mais surtout en raison de la multiplication des collectifs s'opposant à ce projet d'autoroute…
L'avis d'ATTAC-France
Le documentaire d'Isabelle Haelvoet décrit les différentes formes de luttes engagées contre l'A69 : ZAD, grève de la faim, écoconstruction, le mouvement des écureuils… Le fil du documentaire est déroulé à la fois par les témoignages des habitants et de leurs soutiens mais également par Geneviève Azam (économiste et essayiste), Geneviève Pruvost (sociologue), Claire Dujardin (avocate) qui éclairent cette lutte contemporaine en adoptant une perspective écoféministe. La lecture du livre de Geneviève Azam « Lettre à la Terre et la terre leur répond » se confronte à la réalité des images d'Isabelle Haelvoet, qui suit la lutte depuis ses débuts ainsi que celles capturées par les militants.
« Cette lettre t'est destinée, je m'autorise à t'écrire à toi la terre prolongeant par l'écriture des échanges silencieux, des rêves et des cauchemars, des peurs aussi, des tristesses et des révoltes face à ce qui nous arrive. » (Geneviève Azam)
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Spectacle de théâtre documentaire et d'objets par la Compagnie On t'a vu sur la pointe
Résumé
Venue donner une conférence sur la vie des femmes dans l'agriculture du 20e siècle à nos jours, Cécile dérive, et cherche dans la vie des femmes agricultrices des réponses à ses questions. Par le truchement d'une nappe blanche transmise de femme en femme, Cécile découvre la vie des femmes agricultrices de sa famille.
Genèse du spectacle
Héroïnes est librement inspiré des paroles recueillies à la maison de retraite de Guémené-Penfao et auprès d'agricultrices du Pays de Redon et de La Nappe blanche de Françoise Legendre
Le XXème siècle en Europe a vu les campagnes se métamorphoser. L'arrivée de routes, du téléphone, de l'eau courante… Le tracteur a remplacé le cheval de trait, le remembrement a transformé les paysages en profondeur, et aujourd'hui, les premiers robots de traite entrent en jeu.
Des charrues aux tracteurs connectés, en quelques décennies seulement.
Vertigineux.
Et les femmes dans tout ça ? Oui, les femmes. Dans le milieu agricole, elles ont toujours été présentes, mais trop souvent invisibles. Longtemps sans statut, sans être déclarées, certaines travaillent encore sans reconnaissance.
Dans ce seule-en-scène touchant et sincère, nous suivons Cécile, qui tente de trouver des réponses à ses questions. Dans la crise agricole actuelle, dans les voix des femmes qui ont travaillé la terre, et dans son héritage familial : une nappe blanche transmise de femme en femme.
Ce spectacle de théâtre documentaire et d'objets propose un voyage du XXème siècle à nos jours, à travers le regard de ces héroïnes, et pose la question de notre avenir commun.
Alors que les bombardements sur Gaza et le Liban ne cessent pas, le Collectif d'Eure-et-Loir pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle à une nouvelle manifestation à Dreux le 23 novembre à 14 h.
Pour la première fois, le rendez-vous de départ est fixé à la place des Oriels.
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En lutte pour nous toutes communique:
Samedi 23 novembre, à Chartres, nous manifesterons contre les violences de genre À l'heure où les droits des femmes, des enfants et des minorités de genre sont sans cesse attaqués, cet événement est important pour montrer notre désaccord avec les politiques actuelles, en France comme partout dans le monde.
Malgré le sujet qu'il dénonce, nous tenons à ce que cet événement soit festif : chants, flashmob, slogans, pancartes, etc, seront au rendez-vous.
Nous suivrons le parcours suivant (à confirmer) durant lequel nous ferons plusieurs arrêts pour prendre la parole en chanson ou en danse : Place des Halles, Place du Cygne, Place Billard, Rue Noël-Ballay, Place des Épars, Place Châtelet. La Compagnie de l'Amandier ainsi que la Chorale de Saint-Georges-sur-Eure interviendront place Billard pour proposer des chansons ainsi qu'un flashmob.
Toutes les personnes sensibles à la cause sont les bienvenues.
Nous vous attendons nombreux.ses à cet événement important.Pour rappel, nous faisons un atelier pancarte et préparation à la flashmob samedi 16/11 de 10h à 12h à la maison des syndicats de Chartres. Tout le monde peut y participer
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Lire le communiqué national d'Ensemble! à l'occasion de ces journées de lutte féministe (23 et 25 novembre).
Soirée film + débat avec l'équipe du film, les délégués syndicaux de l'entreprise et Philippe Martinez ex-secrétaire général de la CGT
"L'Usine, le Bon, la Brute et le Truand"
Un film de Marianne Lère-Laffitte (2024)
Résumé du documentaire :
Chapelle-Darblay est la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. À sa place, un site de production d'hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés, les « pap-chap », ont perdu leur emploi, trois délégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sans étiquette, toujours présents sur le site, se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?
Extrait d'une interview de Marianne Lère Laffitte par France 3 Normandie
Pourquoi vous êtes-vous intéressée à la situation particulière de Chapelle Darblay alors que de nombreuses autres entreprises ferment partout en France ?
L'idée m'est venue lors d'un échange avec Thomas Coutrot qui est économiste et qui avait participé à mon précédent film réalisé pour Arte. À l'issue de ce film qui traite de la question du travail, s'était imposée à moi la question du syndicalisme à l'heure du changement climatique. Comment concilier la question sociale et donc la conservation des emplois à l'heure où il y a une urgence climatique ? Aujourd'hui, le respect de l'environnement s'impose à nous tous. Et c'est Thomas Coutrot qui a pensé à l'exemple de Chapelle-Darblay.
La bande annonce
Quatre avis sur le film
Le Monde
La musique du film n'est pas d'Ennio Morricone (1928-2020), mais le ton y ressemble, installant la dramaturgie dès les premières images.
Première
La réalisatrice Marianne Lère Laffitte surprend par son traitement de la musique : des chants populaires ouvriers interprétés comme un opéra. Elle inscrit finement les petites histoires dans la grande et les inconnus dans nos mémoires. Un peu comme dans un western, au fond.
Télérama
Une ode au combat et à l'humanisme, soulignant en creux le cynisme d'un capitalisme encore et toujours sans limite.
Ouest France
Un documentaire aussi engagé qu'engageant.
"L'Illusion de l'abondance"
Un film de Matthieu Lietaert et Erika González Ramírez (2022)
Présentation du documentaire
"L'illusion de l'abondance" est une cartographie critique des paysages et des peuples qui subissent les politiques néolibérales de l'extractivisme. À travers le portrait de trois femmes, Bertha, Carolina et Maxima, Les cinéastes tissent des ramifications entre la défense de la nature et la condition féminine. Les trois femmes dénoncent les sociétés qui exploitent la nature mais aussi les femmes.
La bande annonce
L'avis du CCFD-Terre solidaire
Et si ces sujets ne sont pas nouveaux, la manière dont les réalisateurs ont choisi de les représenter, à travers le regard de ces militantes, est bouleversante. Leur courage, leur détermination, leur résilience forcent l'admiration tant elles ont fait de ces combats toute leur vie. Sans jamais céder à la peur, quels que soient les Goliaths face à elles.
Le documentaire a été récompensé dans les festivals
"La (Très) Grande €vasion"
Un film de Yannick Kergoat (2022)
Présentation du documentaire
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l'évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l'objet d'un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l'impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d'austérité s'intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l'évasion fiscale sont incompréhensibles et qu'elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d'achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l'on puisse en rire malgré tout.
La bande annonce
Quelques avis sur le film
Les Fiches du Cinéma, Gilles Tourman
L'évasion fiscale pratiquée par les multinationales, les États et certains particuliers éclairée de façon décapante, claire et drôle par l'auteur des Nouveaux chiens de garde et le journaliste Denis Robert, qui paya cher d'avoir révélé le système Clearstream.
L'Obs, François Forestier
Yannick Kergoat (« les Nouveaux Chiens de garde ») démonte les mécanismes de l'évasion du fric, avec lucidité, une pointe d'humour et, aussi, une sacrée bonne enquête.
Première, Thierry Chèze
Une pédagogie jamais professorale, un sens aigu de l'ironie, une capacité à prendre du recul tout en rentrant dans les détails.
Télérama, Etienne Labrunie
À ce gros effort d'habillage s'ajoutent les éclairages précieux de spécialistes. Soit un minimum pour s'attaquer à des dossiers aussi ardus que le secret bancaire, les royalties ou les flux de bénéfices via des sociétés écrans…
Le Monde, Jacques Mandelbaum
Le spectateur le plus rétif à ces acrobaties comptables sortira toutefois du film en ayant enfin compris comment on le dépouille.
"Bienveillance paysanne"
Un film de Oliver Dickinson (2023)
APÉRO-PROJECTION
Présentation du documentaire
Algues vertes, gaz à effet de serre, déforestation, recul de la biodiversité, réchauffement climatique… Et tant d'autres maux imputés à l'élevage ! L'animal de ferme, notre bienfaiteur nourricier, serait-il devenu l'ennemi numéro 1 de la vie sur terre ? Le documentariste Oliver Dickinson a voulu le vérifier en parcourant la France à la rencontre d'éleveurs et d'éleveuses adeptes de pratiques vertueuses. Ils et elles ont choisi de replanter les arbres et de développer d'ingénieuses collaborations animales pour laisser une empreinte plus douce et contribuer à la sauvegarde de notre planète.
La bande annonce
L'avis du comité de sélection du festival Alimenterre
[caption id="attachment_27238" align="alignright" width="180"] Oliver Dickinson[/caption]
Ce film est un bel hommage au métier de paysan et de paysanne. A travers différents exemples français d'élevages respectueux du vivant, il montre l'importance des animaux dans l'équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée. L'intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l'environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agroforesterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées. Ce documentaire permet d'ouvrir les débats sur la question de l'élevage, ici et ailleurs : problème ou solution face à l'érosion de la biodiversité, au changement climatique et à la désertification ? Le message est positif et laisse entendre qu'il est possible de produire différemment.
La Maison des Femmes de Dreux communique :
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Samedi 30 novembre
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Une marche bruyante, pour faire avancer les choses !
À vos instruments de musique (djembé, maracas, flûtes…) À vos sifflets… Tous ensemble contre les violences faites aux femmes !
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Premier départ à partir de 14h00 : MP/Centre social Dunant-Kennedy et Maison Proximum Ste-Eve.
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Point de ralliement à 15h00 sur le parvis de la gare et marche dans le centre-ville de Dreux jusqu'à la Maison des Femmes.
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Clôture de la marche à la Maison des Femmes avec un goûter de remerciement.