Agent orange, la dernière bataille / ARTE / jusqu’au 27 novembre

Quand :
29 septembre 2020 @ 22 h 30 min – 27 novembre 2020 @ 23 h 15 min Europe/Paris Fuseau horaire
2020-09-29T22:30:00+02:00
2020-11-27T23:15:00+01:00
Où :
ARTE site internet

 

Logo ArteArte dif­fuse ce docu­men­taire à la veille de l’ou­ver­ture du pro­cès, le 12 octobre, que Tran No Nga a inten­té aux firmes de la chi­mie amé­ri­caines qui ont pro­duit l’agent Orange (dont Monsanto) :

  • Mardi 29 sep­tembre, 22 h. 30 à 23 h. 25
  • Vendredi 9 octobre, 9 h. 25 à10 h. 20
  • Et sur son site du 22/09/2020 au 27/11/2020

Agent Orange, la der­nière bataille”

Un film de Alan Adelson et Kate Taverna (2020)

Résumé du documentaire

L’herbicide, qui a fait des ravages pen­dant la guerre du Viêtnam, conti­nue de semer la mort. Dans le sillage de deux femmes en croi­sade contre l’industrie chi­mique, une bou­le­ver­sante enquête sur cette catas­trophe humaine et écologique.

J’ai vu l’avion pas­ser et, der­rière lui, c’était comme un nuage.” Dans le cadre de l’opération Ranch Hand (1962–1971), les États-Unis ont déver­sé des mil­lions de litres d’agent orange sur le ter­ri­toire viet­na­mien, pour détruire les forêts où se cachaient les résis­tants du Front natio­nal de libé­ra­tion, et les cultures agri­coles qui les nour­ris­saient. Après l’arrêt de cette guerre chi­mique, l’armée amé­ri­caine a inci­né­ré et enfoui les excé­dents de défo­liant, pro­vo­quant une conta­mi­na­tion durable en divers endroits de la pla­nète. L’usage de l’herbicide est pour­tant res­té auto­ri­sé dans les forêts et pâtu­rages amé­ri­cains, loin de tout contact humain. Il a fal­lu attendre 1983 pour que Dow Chemical retire du mar­ché ses pro­duits conte­nant de la dioxine, un poi­son pro­duit lors de la fabri­ca­tion de l’agent orange, à l’origine de can­cers et de mal­for­ma­tions congé­ni­tales. En 2014, Tran To Nga, ancienne repor­ter dans la jungle sud-viet­na­mienne, vic­time des épan­dages, a assi­gné en jus­tice vingt-six fabri­cants amé­ri­cains (dont Monsanto et Dow Chemical) depuis la France, où elle réside. De son côté, l’activiste amé­ri­caine Carol Van Strum mène depuis plus de qua­rante ans une lutte sans relâche pour éta­blir – à tra­vers, notam­ment, la publi­ca­tion des “Poison Papers” – la res­pon­sa­bi­li­té de l’industrie agro­chi­mique, et mettre fin à ce désastre humain et écologique.

Des centres de soins viet­na­miens pour les vic­times de l’agent orange, où une qua­trième géné­ra­tion d’enfants est née avec des dif­for­mi­tés effroyables, aux forêts empoi­son­nées de l’Oregon, Alan Adelson et Kate Taverna ont enquê­té sur les déci­sions et les dis­si­mu­la­tions ayant conduit à ce scan­dale qui per­dure – l’un des deux com­po­sants de l’agent orange, le 2,4‑D, clas­sé comme “pro­ba­ble­ment can­cé­ri­gène” par le Centre inter­na­tio­nal de recherche contre le can­cer, étant encore lar­ge­ment uti­li­sé. Leur docu­men­taire rend éga­le­ment un émou­vant hom­mage au com­bat de deux femmes qui ont refu­sé d’abdiquer mal­gré la mala­die, les inti­mi­da­tions et les désillusions.

La bande annonce (en anglais et français)