Calendrier
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Pour joindre le collectif :
Pour signer la pétition :
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Du 9 au 24 septembre 2023
Le Département d'Eure-et-Loir accueille l'exposition itinérante proposée par l'association BANKSY Modeste Collection autour de l'artiste Banksy.
Avec plus de 280 œuvres, l'exposition invite à découvrir le parcours, la démarche artistique et engagée de cet artiste anonyme mais internationalement connu. Horaires spécifiques : tous les jours, de 11h à 19h
Gratuit
Pour plus d'informations sur le projet de cette exposition et l'artiste Banksy, voir notre article 9-24 septembre : "Banksy Modeste Collection" au COMPA en soutien aux associations solidaires.
Une conférence de presse de présentation est prévue le 6 septembre. Nous en rendrons compte.
Cliquez sur l'affiche pour télécharger la version en PDF
Du 23 septembre au 31 décembre 2023, le musée des Beaux-Arts consacre une exposition aux sculptures d'ouvriers et de paysans au travail réalisées par le chartrain Paul Richer entre 1889 et 1903.
Paul Richer et Jules Dalou :
regards croisés sur le travail sculptural
L'exposition Les nouveaux héros : Paul Richer et la sculpture du travail met en avant la production du sculpteur entre 1889 et 1903 où il manifesta un intérêt marqué pour la représentation des ouvriers et des paysans en action. Elle replace Richer dans l'histoire de la sculpture de la fin du XIXe siècle, notamment dans le contexte de la représentation du travail, en comparant ses œuvres avec celles de son ami Jules Dalou.
L'exposition commence par une introduction sur l'artiste, suivie du Portrait de Paul Richer par Jules Dalou. Elle présente ensuite chronologiquement ses œuvres, comme Le Faucheur (1889), Paysan à la bêche (1891), et Paysan à la houe (1892), ainsi que des reliefs en plâtre tels que La Moisson (1893) et Travaux des champs (1895).
Des dessins montrant des scènes de la vie rurale et agricole soulignent le talent d'observation de Paul Richer en tant que dessinateur. La mise en regard du Semeur en bronze (1896) avec les projets de monuments de Jules Dalou illustre le dialogue entre les deux artistes.
L'exposition se clôture en comparant deux œuvres de 1899 : le Paysan relevant sa manche n°0 de Jules Dalou et le Bûcheron de la forêt de La Londe de Paul Richer. Cette confrontation met en évidence les similitudes et différences dans la représentation des ouvriers par les deux sculpteurs, préparant ainsi le terrain pour la prochaine exposition en 2024 intitulée En chair et en os. Paul Richer, l'art au service de la médecine.
Jules Dalou, engagé dans la Commune
À la présentation ci-dessus empruntée au Musée des Beaux Arts de Chartres, ajoutons que sous la Commune, Jules Dalou fut officier au 83e bataillon fédéré et appartint à la Commission fédérale des artistes élue le 17 avril 1871 et fut désigné, ainsi que Jules Héreau, pour assister Oudinot, délégué administrateur provisoire des musées du Louvre [voir au 17 mai de notre chronique]. Le 3e conseil de guerre le condamna, par contumace, le 1er mai 1874, aux travaux forcés. Jules Dalou, exilé, passa plusieurs années à Londres avec sa femme et sa fillette. [informations du Maitron].
Informations pratiques
► Adresse
> 29, cloître Notre-Dame, 28000 Chartres.
► Jours et Horaires d'ouverture
> Du 23 au 31 octobre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 18h.
> Du 1er novembre au 31 décembre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 17h.
> Fermé exceptionnellement :
- Les 1er et 11 novembre.
- Le 25 décembre.
Le jeudi 28 septembre à 18h, la conférence "Paul Richer et la photographie", présentée par Dominique de Font-Réaulx, conservatrice générale au musée du Louvre, se tiendra au musée des Beaux-Arts.
> Entrée libre.
Dans le cadre de cette exposition, plusieurs visites guidées vous sont proposées :
- Jeudi 5 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 19 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 23 novembre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 14 décembre à 18h, visite de l'exposition par les élèves du collège Victor Hugo.
► Tarifs et réservation au 02 37 90 45 80.
Du 26 au 31 décembre, l'entrée est gratuite
Dans le cadre de cette exposition, une lectorale intitulée "Le travail c'est la santé" vous est proposée au musée des Beaux-Arts par la Compagnie du Détour.
> Dimanche 19 novembre.
> Tarifs et réservations au 02 37 90 45 80.
"Une planète, une civilisation"
[caption id="attachment_23057" align="alignright" width="392"] Gaël Derive, réalisateur[/caption]
Un documentaire de Gaël Derive
Après le film, débat en présence du réalisateur
Résumé du film :
Un Éthiopien, un Népalais, un Kiribatien, un Inuit, un Brésilien, un Bangladais. Le point commun entre toutes ces personnes : faire partie de la grande famille humaine. Nous sommes tous de la même nation, de la même civilisation. La rencontre de ces six hommes et femmes nous fournit une vue d'ensemble du mode de vie au sein des diverses conditions climatiques que l'on rencontre sur la planète (équatoriale, semi-aride, montagne, mousson, océanique, polaire).
C'est l'occasion d'aborder les problématiques actuelles - l'agriculture, l'alimentation - mais aussi l'avenir. L'enjeu est gigantesque : assurer la sécurité alimentaire de tous, tout en préservant le climat et les écosystèmes. Sachant que nous serons 2 milliards d'humains supplémentaires d'ici 2050, au sein de conditions climatiques qui se modifient rapidement. Chaque rencontre sonne comme un témoignage unique, apportant des bouts de réponse précieux : qu'est ce que le climat ? Quel lien existe-t-il véritablement entre les Hommes et le climat ? Quel changement attend notre civilisation dans le cadre du dérèglement climatique global qui s'installe aujourd'hui rapidement ?
Quelle civilisation souhaitons-nous ?
La bande annonce
Le mot du réalisateur
L'humanité se développe au sein de diverses conditions climatiques à la surface de la planète (climat équatorial, semi-aride, de mousson, de montagne, océanique ou polaire). Sous chaque climat, le quotidien des hommes (l'agriculture, l'alimentation, l'eau potable) dépend directement des conditions climatiques, de l'évolution des températures et de la pluie, à travers aussi l'apparition des sécheresses et des inondations. Quel lien existe véritablement entre le climat et les humains ?
Le changement climatique s'installe partout à travers le monde. Personne n'est immunisé, au Sud comme au Nord. Ce n'est pas un seul souci environnemental qui affecterait seulement l'ours polaire, mais un problème qui touche les besoins fondamentaux des humains (l'agriculture, l'alimentation, l'eau potable) et les grandes questions de société (les migrations, les conflits, la paix mondiale). Comment se décline localement le changement climatique sur la planète ?
Gaël Derive
LES PARTENAIRES OFFICIELS
Le film a été réalisé en partenariat avec OXFAM (organisation de solidarité internationale qui travaille dans une centaine de pays pour trouver des solutions durables à la pauvreté, les injustices, les inégalités) et l'OMM (organisation météorologue mondiale, institution spécialisée de l'ONU qui fait autorité pour tout ce qui concerne le climat).
[caption id="attachment_23184" align="aligncenter" width="574"] Les sacrées vieilles [Photo Axelle Rioulte][/caption]
La Collective organise dans le prolongement de cette conférence gesticulée un atelier ouvert aux femmes le lendemain matin (dimanche 1er octobre) de 9 h. à 11 h. sur le même sujet avec la participation de trois membres du groupe Les sacrées vieilles.
Vous pourrez vous inscrire lors de la soirée ou par courriel à contact@lacollective.fr
Ce 36ème film des Lundis des Sans-Papiers est multiprimé. Outre les prestigieuses récompenses indiquées sur l'affiche, il a obtenu le Grand Prix Reflets du Monde et le Prix du Public au Grand Bivouac 2022 d'Albertville.
Il a fait l'objet de critiques les plus élogieuses, notamment :
Les Fiches du Cinéma, Gilles Tourman : Nécessaire, beau et tragique.
Sud Ouest, Sophie Avon : Le réalisateur Camille Ponsin filme Marie-José Tubiana, ethnologue, photographe et réalisatrice qui accueille et aide des réfugiés du Darfour. Un documentaire formidable. *
L'Humanité, Pierre Barbancey, Le documentaire qu'en tire Camille Ponsin est incroyable. Le réalisateur, tout en délicatesse, comme on recueille des larmes, image ces paroles - scènes de vie paisibles et arrivée des barbares - par des extraits de films dont beaucoup ont été tournés en 16 mm par Marie-José Tubiana elle-même.
Dès 19 h., à l'entrée de la salle, exposition de photographies
Il s'agit de photos prises par Marie-José Tubiana au cours de ses voyages ethnographiques dont nous vous donnons ci-dessous deux exemples :
Manifestations artistiques est une exposition qui rassemble des œuvres d'artistes issus du territoire régional ou international et qui trouvent leur contexte de création dans les effets de la crise. Ainsi on retrouvera à travers les œuvres de Marina Abramović, Jonathan Bablon, Joseph Beuys, François-Xavier Chanioux, Marie Dubois, Duane Hanson, General Idea, Florent Lamouroux, Ségolène Thuillart, Anne-Lise Voisin et Brigitte Zieger autant d'images témoignant des marches blanches, des corps en lutte, des révoltes, des blocages, des dégradations matérielles et les manifestations qui traversent notre histoire contemporaine.
[caption id="attachment_23491" align="aligncenter" width="366"] Joseph Beuys, Ausfegen, 1972.[/caption]
[caption id="attachment_23488" align="aligncenter" width="364"] Florent Lamouroux, Déconditionnement, 2018.[/caption]
[caption id="attachment_23489" align="aligncenter" width="368"] François-Xavier Chanioux, The Blaze 3, 2020[/caption]
Horaires
Lundi , mercredi, jeudi et vendredi de 10h30 à 12h30
et du mercredi au dimanche de 14h à 19h.
Ghada Hatem-Gantzer, chercheuse et gynécologue-obstétricienne, est une combattante dévouée à la cause des femmes et des enfants. Elle a fondé en 2016 la Maison des Femmes de Saint Denis, première structure en France à offrir une prise en charge globale des femmes victimes de violences et de l'excision. Ses actions multiples en faveur de la PMA, de l'information des médecins, autour de l'IVG, en ont fait une militante de premier plan qui sillonne les établissements scolaires pour mieux informer la jeunesse et la sensibiliser aux questions de sexualité et de violence.
Au moment où la Cour Suprême des Etats-Unis remet en cause la liberté des femmes à pouvoir avorter, le danger est planétaire de revenir sur des avancées majeures que la France aurait tort de penser définitivement acquises.
Le public extérieur au lycée est invité à venir participer à cette rencontre, mais il vous faudra vous inscrire nominativement auprès du Circonflexe, (02 37 49 7090) pour que votre nom soit signalé à l'accueil de l'établissement. Dernier délai le 7 Octobre.
Nous attirons votre attention sur la présence de Tran To Nga, victime de l'agent orange durant la guerre du Vietnam, en procès contre Monsanto et sur l'annonce d'un forum intitulé "La guerre au vivant menée sur nos sols".
Cliquez sur le document pour télécharger le PDF du programme
[caption id="attachment_23064" align="aligncenter" width="366"] Tran To Nga[/caption]
[caption id="attachment_23063" align="aligncenter" width="366"] Trân Thu Dung[/caption]
Un film de Nathan Pirard et Floris Schruijer (2022)
Présentation du documentaire
Ce documentaire retrace l'histoire agricole d'une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd'hui confrontées, les réalisateurs de Tu nourriras le monde nous emmènent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.
La bande annonce
Débat avec Marc Dufumier, après la projection
Marc Dufumier est agronome, professeur émérite à Agroparistech.
Retrouvez le compte rendu d'une précédente intervention de Marc Dufumier en Eure-et-Loir :
Compte rendu Conférence M.Dufumier Agriculture biologique Cherisy 2016
Conférence gesticulée et théâtralisée
[caption id="attachment_16293" align="alignleft" width="246"] Gérard Noiriel et Martine Derrier[/caption]
Cette conférence gesticulée et théâtralisée est centrée sur les discours publics qui alimentent la haine de l'Autre. Elle met en scène un personnage imaginaire qui réussit à s'imposer comme un polémiste célèbre en développant un discours de haine focalisé sur un ennemi imaginaire. Le recours à la fiction permet de prendre du recul par rapport à l'actualité afin de focaliser l'attention du public sur les facteurs qui entrent en jeu dans la fabrication d'une croyance collective ; transformant ainsi une minorité en « problème » au détriment de toute argumentation rationnelle. Le spectacle est aussi une réflexion sur le métier d'historien et les problèmes auxquels il se heurte quand il veut combattre ces discours de haine en s'appuyant sur son savoir.
L'humour, la dérision, l'ironie sont mobilisés pour inciter le spectateur à réfléchir et à s'interroger sur lui-même.
Le spectacle alterne des jeux de rôle sous forme dialoguée, des lectures et projections de documents d'époque, des chansons populaires, reprises en chœur. Le public est invité à participer et à animer le débat qui occupe la seconde partie de la soirée.
Qui est Gérard Noiriel ?
Gérard Noiriel est un historien français, l'un des pionniers de l'histoire de l'immigration en France.
Après sa maîtrise, il décide de passer l'agrégation d'histoire; il devient alors enseignant dans le secondaire, puis effectue son service militaire comme coopérant en République populaire du Congo, pendant deux ans.
Gérard Noiriel conduit des recherches sur la socio-histoire de l'État-nation et de l'immigration. Il travaille également sur les rapports entre sciences sociales et pratiques culturelles, à partir de l'exemple du spectacle vivant.
Parallèlement à sa carrière universitaire, il participe à l'élaboration d'une série d'une quarantaine de documentaires historiques (« Racines ») diffusée sur FR3 en 1990-1991, et évoquant l'apport des immigrés à l'histoire de France.
Directeur d'études à l'EHESS depuis 1994, il est aussi co-directeur de la collection « Socio-histoires » des éditions Belin, co-fondateur de la revue de sciences sociales Genèses et de la revue Histoire et Sociétés.
Il a également été membre du conseil scientifique de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, avant d'en démissionner en mai 2007 avec 7 autres universitaires, pour protester contre la création par Nicolas Sarkozy d'un ministère associant la question de l'immigration et de l'identité nationale. Peu après sa démission, il fait paraître un essai, "À quoi sert l' identité nationale" (Agone, 2007).
En 2019, il publie "Le Venin dans la plume : Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République" (La Découverte).
[caption id="attachment_23684" align="alignleft" width="147"] Fanny Darbus[/caption]
[caption id="attachment_23683" align="alignright" width="171"] Émilie Legrand[/caption]
Deux sociologues Fanny DARBUS de l'Université de Nantes et Émilie LEGRAND de l'Université du Havre viendront présenter les résultats de leur travail qui a fait l'objet d'un livre aux éditions érès :
Santé et travail dans les TPE
S'arranger avec la santé, bricoler avec les risques
Résumé du livre : « Small is beautiful » ? Ferait-il vraiment mieux vivre et bon vivre dans les toutes petites entreprises ? Les auteures explorent sur le terrain l'articulation entre santé et travail au sein de TPE comptant moins de 10 salarié.es dans les secteurs de la coiffure, de la restauration et du bâtiment.
La statistique publique montre que la santé des salarié.es des TPE tend à être meilleure qu'ailleurs alors même que la présence de risques professionnels et de pénibilités y est plus forte, et que la prévention y est très peu développée. C'est ce que l'on peut appeler le paradoxe des TPE. L'enjeu de ce livre est d'en démêler les fils en s'intéressant à la manière dont dirigeant.es et salarié.es gèrent au quotidien les problèmes de santé et de travail.
Qu'il s'agisse des pratiques de prévention "maison" ou des troubles de santé, ces deux phénomènes passent bien souvent sous les radars des institutions et de la connaissance scientifique. L'enquête donne à voir les ficelles et les arrangements à l'œuvre pour tenir malgré tout, mais au prix de la santé des salariés et des patrons de TPE.
Finalisée début 2019 et jouée activement depuis (plus de 150 fois), cette conférence gesticulée permet de présenter les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie dans notre alimentation en suivant le parcours de Mathieu, agronome engagé personnellement et professionnellement pour la souveraineté alimentaire et la transformation des systèmes de production agricole et alimentaires. Dans cette conférence gesticulée, Mathieu Dalmais vient présenter avec chansons, liens entre alimentation et santé et perspectives historiques sur l'instrumentalisation de l'alimentation, sa rencontre avec le sujet du droit à l'alimentation au sein de la Confédération paysanne et la façon dont ça a bousculé sa manière d'envisager la nécessaire transformation de notre agriculture.
« De la fourche à la fourchette » est un slogan classique, parmi d'autres comme « de la terre à l'assiette », « du champ à la table », des circuits courts alimentaires : ces alternatives de distributions qui visent à relocaliser la production et la consommation alimentaire, et parfois plus - produire plus écologiquement, mieux rémunérer la production agricole. Une urgence face aux désastre du complexe agro-industriel !
« Non ! L'inverse ! » insiste sur la prise de conscience de l'auteur de l'incapacité de ces circuits à généraliser la transformation nécessaire de notre système agricole et alimentaire et de la nécessité de réfléchir à l'inverse, en partant de celles et ceux qui mangent, de tout le monde, pour piloter un autre fonctionnement agricole et alimentaire.
Pour en savoir un peu plus...
Alors que les désastres écologiques, économiques et sociaux d'une agriculture industrielle ne sont plus à démontrer, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement fleurissent, des plus intéressantes aux plus détestables - mais bien trop souvent réservées à une partie seulement de la population. Les tenants de l'agriculture industrielle argumentent qu'elle est nécessaire pour nourrir les pauvres, et se réjouissent de l'existence d'alternatives éthiques juteuses, instaurant une dualisation des modèles agricoles et alimentaires qui ne remet nullement en cause leur système.
À l'autre bout de la chaîne, l'aide alimentaire, indispensable pour éviter que les plus précaires ne meurent de faim, est construite comme un soutien financier et idéologique à l'agriculture industrielle, privant ainsi du droit à l'alimentation - bien différent du droit à être nourri - plus de 7 millions de personnes en France. Et au delà des destinataires de produits de l'aide alimentaire, c'est 40% de la population française qui se sert la ceinture et se déclare insatisfaite de son alimentation.
Pour une sécurité sociale de l'alimentation ?
Il est urgent de penser comment généraliser l'accès de tous et toutes à une alimentation de qualité et choisie, comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire, sans quoi toute transformation du monde agricole est impossible, et sans quoi nous mangeons mal dans un pays riche, sans pouvoir choisir notre nourriture ! La conférence fait un retour sur les réflexions qui ont amené au lancement du projet de Sécurité sociale de l'alimentation à partir de 2017 et ses multiples rebonds depuis.
Mathieu Dalmais
[caption id="attachment_23604" align="alignright" width="144"] Mathieu Dalmais[/caption]
Agronome engagé, Mathieu oriente son parcours autour de l'idéal démocratique de souveraineté alimentaire. Membre de différentes associations de solidarité internationale et d'alternatives agricoles, engagé syndicalement, il prolonge également ce militantisme dans son parcours professionnel au sein d'associations et de syndicats pour une transformation sociale.
Après une première conférence gesticulée "Vous êtes l'élite de l'élite de l'élite de la France - Pourquoi je refuse mon diplôme d'ingénieur" qui propose une déconstruction de l'institution école d'ingénieur - pourquoi il est normal que cette institution forme les cadres du système agro-industriel que l'on combat ! - Mathieu présente aujourd'hui un second sujet : témoigner sa prise de conscience de l'importance de proposer un accès pour toutes et tous à une alimentation de qualité et des mécanismes de démocratie alimentaire pour mettre fin aux désastres économiques, sociaux et écologiques du système agro-indutriel.
Finalisée début 2019 et jouée activement depuis (plus de 150 fois), cette conférence gesticulée permet de présenter les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie dans notre alimentation en suivant le parcours de Mathieu, agronome engagé personnellement et professionnellement pour la souveraineté alimentaire et la transformation des systèmes de production agricole et alimentaires. Dans cette conférence gesticulée, Mathieu Dalmais vient présenter avec chansons, liens entre alimentation et santé et perspectives historiques sur l'instrumentalisation de l'alimentation, sa rencontre avec le sujet du droit à l'alimentation au sein de la Confédération paysanne et la façon dont ça a bousculé sa manière d'envisager la nécessaire transformation de notre agriculture.
« De la fourche à la fourchette » est un slogan classique, parmi d'autres comme « de la terre à l'assiette », « du champ à la table », des circuits courts alimentaires : ces alternatives de distributions qui visent à relocaliser la production et la consommation alimentaire, et parfois plus - produire plus écologiquement, mieux rémunérer la production agricole. Une urgence face aux désastre du complexe agro-industriel !
« Non ! L'inverse ! » insiste sur la prise de conscience de l'auteur de l'incapacité de ces circuits à généraliser la transformation nécessaire de notre système agricole et alimentaire et de la nécessité de réfléchir à l'inverse, en partant de celles et ceux qui mangent, de tout le monde, pour piloter un autre fonctionnement agricole et alimentaire.
Pour en savoir un peu plus...
Alors que les désastres écologiques, économiques et sociaux d'une agriculture industrielle ne sont plus à démontrer, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement fleurissent, des plus intéressantes aux plus détestables - mais bien trop souvent réservées à une partie seulement de la population. Les tenants de l'agriculture industrielle argumentent qu'elle est nécessaire pour nourrir les pauvres, et se réjouissent de l'existence d'alternatives éthiques juteuses, instaurant une dualisation des modèles agricoles et alimentaires qui ne remet nullement en cause leur système.
À l'autre bout de la chaîne, l'aide alimentaire, indispensable pour éviter que les plus précaires ne meurent de faim, est construite comme un soutien financier et idéologique à l'agriculture industrielle, privant ainsi du droit à l'alimentation - bien différent du droit à être nourri - plus de 7 millions de personnes en France. Et au delà des destinataires de produits de l'aide alimentaire, c'est 40% de la population française qui se sert la ceinture et se déclare insatisfaite de son alimentation.
Pour une sécurité sociale de l'alimentation ?
Il est urgent de penser comment généraliser l'accès de tous et toutes à une alimentation de qualité et choisie, comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire, sans quoi toute transformation du monde agricole est impossible, et sans quoi nous mangeons mal dans un pays riche, sans pouvoir choisir notre nourriture ! La conférence fait un retour sur les réflexions qui ont amené au lancement du projet de Sécurité sociale de l'alimentation à partir de 2017 et ses multiples rebonds depuis.
Mathieu Dalmais
[caption id="attachment_23604" align="alignright" width="144"] Mathieu Dalmais[/caption]
Agronome engagé, Mathieu oriente son parcours autour de l'idéal démocratique de souveraineté alimentaire. Membre de différentes associations de solidarité internationale et d'alternatives agricoles, engagé syndicalement, il prolonge également ce militantisme dans son parcours professionnel au sein d'associations et de syndicats pour une transformation sociale.
Après une première conférence gesticulée "Vous êtes l'élite de l'élite de l'élite de la France - Pourquoi je refuse mon diplôme d'ingénieur" qui propose une déconstruction de l'institution école d'ingénieur - pourquoi il est normal que cette institution forme les cadres du système agro-industriel que l'on combat ! - Mathieu présente aujourd'hui un second sujet : témoigner sa prise de conscience de l'importance de proposer un accès pour toutes et tous à une alimentation de qualité et des mécanismes de démocratie alimentaire pour mettre fin aux désastres économiques, sociaux et écologiques du système agro-indutriel.
[caption id="attachment_6458" align="alignleft" width="267"] Le livre qui inspire la conférence[/caption]
De 1942 à 1944 des centaines de détenus ont été parqués à Voves dans un camp géré d'abord par les Allemands puis par les gendarmes et policiers français de Vichy sur l'instigation de Pierre Lenaube, préfet pétainiste d'Eure et Loir.
Ces détenus ne sont pas tous des "politiques" raflés par les gendarmes français. Ils côtoient des délinquants, condamnés pour des larcins plus ou moins graves. Des commandos de travail sont organisés par l'Administration pénitentiaire et vont permettre aux résistants détenus d'investir ces unités dans le but de préparer à terme des évasions plus ou moins spectaculaires.
L'évasion dans la nuit du 5 au 6 mai 1944 concernera 42 résistants choisis par la "direction politique du camp" et organisés par le parti communiste. Ils s'évadent par un tunnel de 148 mètres de long, patiemment creusé à la barbe des gardiens afin de permettre aux évadés de rejoindre la résistance à l'extérieur. Pris en charge par un réseau d'accueil dès leur sortie, ils sont ensuite répartis un peu partout en France pour reprendre le combat anti-nazi.
Les Allemands, furieux de cet échec commis par l'administration française vont liquider le camp en déportant la totalité des détenus vers Neuengamme d'où très peu n'en reviendront. Conférence ouverte à tous le 10 février 2024 à 15h30 à La Ferté-Vidame, salle socio-culturelle (derrière la mairie, parking).
Un verre de l'amitié conclura cette manifestation.
Le groupe GLP qui construit dans le monde entier des plateformes logistiques, prévoit l'implantation de deux entreprises sur la zone du Coutier à Cherré-Au (Sarthe) sur 33 hectares, à la sortie de l'autoroute A11.
Une association de préservation de l'environnement dans l'Huisne sarthoise s'est constituée à cette occasion (HSE) et dénonce « les risques de l'artificialisation des sols pour le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité » et un modèle économique « à l'ancienne. Les aspects négatifs sont plus importants que les points positifs. Cette bétonisation accentuera le réchauffement climatique». Ce projet « va à l'encontre de ce qui doit être fait à l'heure où il faut lutter contre le réchauffement climatique. En plus il y aura une circulation qui est estimée à 600 camions par jour.»
Une conférence qui devrait intéresser au-delà de cette région limitrophe de l'Eure-et-Loir où de nombreuse plateformes sont déjà implantées ou en projet.
[caption id="attachment_24588" align="aligncenter" width="800"] Banderole éphémère sur le site du Coutier à Cherré-Au[/caption]
ASSOCIATION HUISNE SARTHOISE ENVIRONNEMENTS (HSE)
Conférence / Débat
Enjeux et Impacts des plateformes logistiques
Mercredi 21 Février - 18 h 30
avec Charles Fournier - Député Les Écologistes
Co-Rapporteur d'une mission parlementaire sur les incidences des grands entrepôts de plateformes logistiques
Salle Paroissiale - Impasse Jean Courtois - La Ferté-Bernard
Entrée libre
Contact Info : hse72@protonmail.com
Cliquez sur le document pour télécharger le PDF correspondant
Notez bien que pour assister à cette échange, vous devez vous inscrire par l'email suivant : presidente-r.milet@ligue28.org
Présentation de la conférence par l'AVERN
L'acceptation d'une commune condition terrestre de tout le vivant possède un très fort potentiel de transformation pour les sociétés contemporaines. Elle requiert notamment de ne plus penser aux autres vivants, de façon extérieure et abstraite, selon la logique guerrière, la rareté, comme à des concurrents à éliminer, des éléments à contrôler ou des ressources à exploiter. Elle encourage au contraire la recherche de la coopération et la cohabitation comme moteur d'un art politique de « ressourdre », qui génère de l'invention dans tous les domaines (logement, éducation, alimentation, mobilité, etc.) pour préserver ou restaurer l'habitabilité à long terme de la Terre.